Joséphine Vallé Franceschi
Originaire du Cap Corse, Joséphine Vallé Franceschi vit et travaille à Paris. Hypokhâgne, khâgne puis diplômée en lettres et en cinéma à la Sorbonne, elle réalise son premier court métrage, Amiante, en 2013.
On reconnaît dans ses photographies les couleurs de l’Italie, où elle a vécu entre 2011 et 2013, lorsqu’elle coordonnait les rencontres cinématographiques de la Villa Médicis et du Palais Farnèse. Elle a été lectrice pour le cinéma au sein du CNC, France 2 cinéma et de diverses sociétés de production. Joséphine expose régulièrement en France et à l’étranger, elle réalise des campagnes publicitaires, et voyage au sein de résidences d’artistes en créant de nouvelles séries.
Lauréate 2022 du prix Jeunes Talents de photographie des agents associés, elle expose Un été à te retrouver à la galerie parisienne Madé en septembre 2022. En novembre 2022, elle réalise une série exclusive pour The Analog club, intitulée Dis, comment on allume la lune, Papa ?
En avril 2022 elle participe au programme de résidence des Rencontres de la jeune photographie internationale à Niort, à la Villa Pérochon, sous la direction artistique du commissaire d'exposition François Cheval. Elle continue son projet de résidence ayant pour thème la famille, au sein de l'exposition La Plage était rouge à la galerie de l'Atelier Bergère. Ce projet est ensuite montré en Chine à Fuzhou au Strait Art Center Museum en 2024.
Elle fait partie du collectif du Cercle de l’Art. Elle a présenté à Rome en 2023 Le Secret bleu de Monsieur Kaplan avec LdG Art et Patrimoine. Elle prépare actuellement un solo-show en décembre à Casablanca avec la galerie Eden. À Paris, elle est représentée par la galerie Larock-Granoff.
Joséphine Vallé Franceschi se sert de la surimpression pour créer des images oniriques laissant à celui et celle qui regardent, la possibilité d’une évasion de l’imaginaire. Avec un appareil argentique, elle prend une première photographie, bloque la prise de vue, et en prend une deuxième, parfois une troisième, qui se superposent à la première. Les clichés sont pris dans des lieux et à des moments différents. La rencontre de deux images qui se fondent, donne quelques fois un résultat heureux, toujours découvert après coup, au développement. Rien n’est retouché. Le hasard est au cœur du processus, dévoilant la possibilité des connivences, des ententes secrètes. Il est aussi question de réminiscence. Ces images ramènent les instants suspendus, vécus aux côtés de personnes aimées. La douceur figurée émanant du passé fascine le regard et convoque la nostalgie.
Les œuvres de Joséphine Vallé Franceschi sont exposées à la Galerie Larock-Granoff depuis 2022.
Joséphine Vallé Franceschi, Zèbres Cassidains (2023), surimpression argentique © Sophie Labruyère